De Adam

Lettre au Bien – Aimé de ma mère

Quand je pense à toi , Ô mon prophète Mohammed  ( sws ), je vois ma mère.

Elle qui m’a racontée l’histoire de Ta vie.

Elle qui chaque soir nous lit un de tes Hadiths.

Quand je pense à toi , Ô mon prophète Mohammed  ( sws ), je vois ma mère.

Elle qui nous chante tes prières.

Elle qui chaque soir  nous rappel ton comportement exemplaire.

Quand je pense à toi , Ô mon prophète Mohammed  ( sws ), je vois ma mère.

Elle qui me dit que tu es lumineux comme la lune et que ton parfum est celui de la rose.

Elle qui chaque soir mentionne ton nom à la lune et chaque jour à tes fleurs.

Je crois qu’elle te voit partout ….

Quand je pense à toi , Ô mon prophète Mohammed  ( sws ), je vois ma mère.

Elle qui voulait m’appeler Mohammed comme toi.

Elle qui chaque jeudi soir au coucher du soleil, nous enseigne à te louer.

Quand je pense à toi , Ô mon prophète Mohammed  ( sws ), je vois ma mère.

Elle qui se réjouit à la venue de ton anniversaire et prépare tes chants.

Elle qui chaque soir et chaque jour fête avec nous ton Mawlid.

Tu sais je suis né le même jour que toi et ma mère un jour avant.

Nous sommes peu-être liés comme le dit ma maman.

Si je pouvais offrir un cadeau à ma mère, ça serait toi.

Attends – nous près de ton bassin.

L’amour est mon héritage car tu es mon héritage.

 

Meyer Adam ( 11ans )  

De Maryam

Mohammed le loué

 

Mohammed la lumière de l’islam

La lumière de mon âme

Ni haine ni arme

Il est celui qui me désarme

 

Mohammed tu m’enseignes l’amour

Pas l’amour des tours

Mais l’amour du “Nour”

Mohammed j’espère te rencontrer un jour

 

Meyer

Maryam

10 ans

De Saliha

بسم الله الرحمن الرحيم،

Mon très cher Bien Aimé,

En commençant cette lettre et en réfléchissant à ce que j’allais te dire, je me suis rendu compte qu’en faite je ne te connaissais pratiquement pas et cela m’a bouleversée! L’émotion m’a envahi, qu’il fut difficile de t’écrire! La gorgé s’est serrée et les larmes n’ont pas tardé à couler sur mon visage tellement les mots qui me venaient à l’esprit étaient si pauvres et petits!

Tu as bien transmis « Le Message », mais nous n’avons pas su prendre soins de ton héritage. Nous nous sommes tellement éloignés de tes enseignement, nous nous t’aimons pas comme tu nous l’as demandé.

J’aimerais tellement dire que je t’aime plus que ma personne, plus que mes enfants, plus que mes parents…mais ce serait un mensonge. Nous avons oublié l’amour que tu as pour nous. Pendant que tu passais ton temps à t’inquièter et à pleurer pour nous,

nous, nous ne préoccupons que de nos propres personnes.

J’ai honte de notre comportement! Si tu voyais ta communauté, la division qui y règne… Tu serais tellement triste! Pourtant j’ai des frissons en pensant à ce que tu as subi et ce que tu subi encore comme injustice pour nous.

Le monde me paraît fade quelques fois mais en pensant à ta compassion, ton amour, tes enseignements, ta sunna et la miséricorde d’Allah l’espoir revient.

SubhanaAllah! Tu me manques, tu nous manques ya Rassuola Allah.

Que nous ne donnerions pas pour avoir un moment avec toi, contempler ton noble visage, Toi le Merveilleux, le Sauveur de l’Humanité!

Mon bien aimé, merci!

Intercède en ma faveur, en celle de mes parents, de mes enfants, de mes frères et soeurs, des gens que j’aime en Allah et en celle de toute la oumma.

Invoque Allah afin qu’Il nous guide et nous ramène sur son chemin.

أشهد أن لا إله إلا الله و أشهد أن محمدا رسول الله.

Saliha, 42 ans

De Lyes

QUE VOUS AIMEZ, PERMETS DE TRANSFORMER

O Habib Allah, te serrer dans mes bras qu’est-ce que je le voudrais,

Paix et apaisement, j’en suis certain, m’apporterait,

Mais j’ai peur que te toucher, te souiller cela ferait,

J’ose tout de même dans tes bras m’imaginer,

Je viens à l’instant de finir de t’écrire,

Ma lettre à peine posté, voilà qu’un poème pour ta personne m’inspire,

J’aimerais tant que ton parfum, mes narines respirent,

Pour être capable de t’aimer comme il le faut,

Je suis prêt à me reformer, corriger tous mes défauts,

Dans le passé, du droit chemin j’ai trébuché,

Avec la lumière de ton amour, j’ai pu y retomber,

Cette expérience, plus jamais je veux goutter,

De toute manière, je suis sous cet amour en sécurité,

Maintenant j’ai tant de temps à rattraper,

Pour espérer vous voir dans mes rêves me visiter,

Avant je ne l’aurais songé, imaginé,

Mais me voilà, des poèmes, en train de composer,

Que vous aimez, permets de transformer,

Le for intérieur de chaque personne, en profondeur,

Je comprends pourquoi vos amoureux, en premier, vous ont suivi,

Ce poème est mon troisième en une après-midi,

A mon épouse, j’ai enfin pu lui en écrire,

Elle qui durant tant années attendait cet élixir,

Que vous aimez, permets de transformer,

Je sens que d’autres poèmes vont mettre inspirer,

Le regard des autres, j’ai pu m’y détacher,

Pour enfin à vous, comme il se doit, m’y attacher.

De Lyes

O mon bien aimé, O mon très cher Mouhammed Habib Allah,

Qu’est-ce que vous me manquer…

Cette lettre sera certainement humidifiée par mes larmes..

Larmes d’un amoureux, d’un ancien désespéré qui a retrouvé l’espoir en vous cherchant, en vous redécouvrant.

Je n’ai jamais été doué pour m’exprimer mais dès que l’occasion de vous écrire s’est présenté, j’ai immédiatement voulu sauté le pas. Je m’excuse d’ailleurs de ne pas l’avoir fait avant.

Depuis ma plus tendre enfance, j’entends parler de vous. Mes parents ayant vécu sous une occupation et étant illettrés m’ont transmis tout ce qu’ils ont pu savoir de vous.

Plus tard en me cherchant (en fait mon cœur était anesthésié, j’étais en guerre avec tout, y compris moi-même), j’ai rencontré des personnes qui m’ont enseigné une image de vous. Dans cette image, votre humour, votre compassion, votre amour, votre gentillesse étaient absents. Vous n’étiez que « le modèle », « le coran qui marche », « l’époux de plusieurs femmes » etc..

Mais tout cela restait abstrait pour moi et ne m’abreuvait pas, j’avais toujours aussi soif de vous connaitre sans en recevoir des gouttes. Je m’assoiffais de plus en plus..

Mon cœur rejetait ce qu’on me disait sur vous. Au fin fond de moi, il y avait le petit enfant à qui sa maman avait réussi à lui transmettre tout l’amour qu’elle portait en vous. C’est là où j’ai reçu ma première claque.

Je me rendis compte que ma mère illettrée, qui pour moi ne connaissait pas grand-chose, vous connaissait en fait mieux que moi et que tous ceux que j’écoutais alors que nous étions tous lettré. Et elle était là devant moi depuis toute ces années. Vous chérissant, toute attentif dès lors que votre nom était évoqué. Ces lituanies chantant votre personne, elle qui fêtait votre date de naissance et tout ça depuis des années… Alors que moi qui soit disant vous aimait, je ne faisais rien de tout ça…

La deuxième grande claque, fut ce jour où je me retrouva dans un endroit où l’amour en vous débordait de partout ! Mon cœur y fut terriblement secoué et des larmes d’amour et de joie ont enfin pu couler sur mes joues…

Je n’oublierai jamais ce moment et remercie Allah de m’y avoir conduit.

Cet épisode de ma vie marque la renaissance de mon Cœur. Depuis, je « vis », je redécouvre des facettes que j’avais enfoui en moi. Je me redécouvre et apprends à vivre avec le réel message dont vous êtes l’honorable étendard. Je me laisse aller et que cela fait du bien ! en fait ce fut ma clé pour accéder à votre Amour. J’ai encore beaucoup de travail à faire et défauts à corriger. Mais maintenant je sais que vous aimez est un incroyable médicament.

O mon bien aimé qu’est-ce que je vous aime. Je vous aime et ne rate pas une occasion de chanter votre louange. Cet amour est un secours, grâce à cela je disciple des bien aimés d’Allah et ne suis plus une proie aux prédicateurs de haine et d’ignorance.

J’aimerais tellement vous voir, vous sentir, voir votre sourire.. SoubhanAllah vous occupez une place dans mon cœur que nul être humain n’a, et je ne pensais pas que cela était possible.

Mes péchés et défauts doivent terriblement vous attristez.. je vous promets de me battre pour honorer l’amour que je vous porte. Je garde espoir de vous voir et cela me donne de la force.

En vous écrivant des larmes ont effectivement coulé et plus surprenant des paroles sont également venus. Je souhaiterais vous les partager :

O mon Bien Aimé,

Je me croyais vivre et vous aimez,

Mais finalement mensonge cela était,

Une lumière dans mon cœur a été allumé,

Pour tout embraser et laisser à ce Coeur place qu’il méritait,

Je vous aime et transmettra cet Amour désormais,

Sous l’ombre de cette passion je resterais,

O Allah quel meilleur créature avez-Vous choisi !

Derrière ses pas je me refugie,

L’Amour a chassé les cris,

Vous célébrez quel bonheur avec mes 3 petits,

Devant eux je chante et apprends les lituanies,

Je n’ai de cesse de leur raconter votre vie,

Afin d’ancrer l’Amour en vous dans leurs vies,

O Allah prière et bénédiction sur Lui.

De Fatima Zahra

Étrange est le monde dans lequel on vit désormais.
Le Roi se cache-t-Il ou a-t-on oublié de L’interpeller ?
« Le Roi, j’entends, est au-delà de la montagne sans sommet,
Pour arriver à Sa porte, suivons Son vicaire bien aimé :
Mohammed, le guide bien guidé, il faut le trouver !
Mohammed, j’entends, est derrière la porte embrumée,
Pour que le brouillard se dissipe, le cœur doit-on purifier. »
Invoque, évoque et convoque la bénédiction et la paix :
Paix et bénédiction sur toi ô prophète au rang le plus élevé !

Lorsque le voile se lève, c’est ce monde qui se soulève.
Lorsque Mohammed apparaît, c’est ce monde qui disparaît.

Allah ! Continue à nourrir d’amour l’être de Mohammed !
Allah ! Continue à nourrir notre connexion avec Mohammed !

Sayyidi, la beauté porte ton visage et l’amour porte ton lignage.
Sayyidi, l’air respire ta senteur et les fleurs palissent à ta splendeur.
Sayyidi, ton nom plus doux que le miel, « Mohammed » est mon essentiel.
Sayyidi, entends-tu ma voix lorsque je parle de toi ?
Sayyidi, évoque-moi auprès du Roi, et dépose-moi sur sa voie.
Sayyidi, je ne peux escalader la montagne sans sommet sans ton harnais.

Si l’amour te voyait, il ne cesserait de pleurer,
La joie s’effondrerait et la tristesse s’exulterait.
Si seulement ils te voyaient, ils en seraient bouleversés.
Si seulement je te voyais, « je » cesserait d’exister.

Fatima-Zahra HOCINI

De Damien

L’Empreinte

 

D’aussi loin que je me souvienne je ne trouve de toi aucune trace,
Comme une empreinte dans le sable que le vent balaie,
Pourtant dans mon errance je t’aperçois au travers de chemins, mais je ne m’arrête point,
Je virevolte et papillonne autour de lanternes qui ne sont pas toi et je me perds dans les méandres des chemins de la foi,

Tout semble briller, tout semble reliure mais tout n’est que vanité et déchirure,
Par Sa volonté, Il m’a orienté et tu m’es apparu dans un songe qui est gravé en moi, Depuis tu es toujours là même si parfois je ne suis pas là,
Je suis tel un errant dans le désert, assoiffée, enivré de ton parfum,

Oh mon Bien Aimé permet moi de boire de ta coupe jusqu’à la lie et de ne plus jamais te quitter, Oh Seigneur Miséricordieux permet moi de rester auprès des Biens aimés de Dieu,
Et goûter à leurs enseignements afin d’humecter mes lèvres du nectar prophétique,

Le chemin est coloré, peuplé, il m’attire quand j’écoute mon cœur et m’effraye quand j’écoute l’écho de moi,
Oh mon Bien aimé, je t’aime et je désire être à tes côtés au bord du Bassin,
Comme le soleil devait briller en ta présence, comme les effluves de senteurs devaient imprégner l’air à ton passage, comme le sable devait garder la trace de ta sandale,

Oh mon Bien aimé comme j’aurai aimé être à tes côtés, rien que le temps d’un battement de cœur, pour que mon cœur s’arrête et ne vive que pour toi,

Oh mon Bien aimé, fais moi sentir que tu es là et que ton sourire apaise mes pas…

De Anonyme

Bismillah Ar Rahman Ar Rahim,

Ya Rassoul Allah,

J’aimerais te connaître. J’aimerais t’écrire une lettre pétrie d’amour dans laquelle je te livrerais mon cœur.

J’aimerais être ton amie et que tu sois le mien.

J’aimerais t’aimer d’un amour que l’on n’impose pas mais qui s’impose avec la force de l’évidence qui est la sienne.

Je ne peux pas t’aimer ainsi. Pas encore. Des obstacles ont été dressés entre toi et moi, des voiles ont été tendus entre ton regard et le mien, par ceux qui clament que tu fus et qu’à la poussière tu t’en es retourné.

Mais je comprends que l’esprit ne meurt pas.

Je t’ai cherché dans les formes. Tu n’y étais pas. Je t’ai cherché dans la matière. Elle était vide de toi.

J’ai écouté le murmure de l’univers et j’ai enfin commencé à entendre ta voix.

Je ne peux encore tout à fait t’aimer comme il se doit, mais le secret de mon âme sait qu’un jour cela se produira. Car le véritable assoiffé se verra abreuver et je prie Dieu pour qu’il m’offre la grâce d’une soif inextinguible.

J’écris ces mots et les larmes de mon cœur roulent sur mes joues. Larmes de la douleur d’avoir égaré, dans le néant, une partie de soi.

J’écris ces mots et je demande à Dieu d’établir une connexion inébranlable entre moi et son Bien-Aimé, Toi.