L’Empreinte
D’aussi loin que je me souvienne je ne trouve de toi aucune trace,
Comme une empreinte dans le sable que le vent balaie,
Pourtant dans mon errance je t’aperçois au travers de chemins, mais je ne m’arrête point,
Je virevolte et papillonne autour de lanternes qui ne sont pas toi et je me perds dans les méandres des chemins de la foi,
Tout semble briller, tout semble reliure mais tout n’est que vanité et déchirure,
Par Sa volonté, Il m’a orienté et tu m’es apparu dans un songe qui est gravé en moi, Depuis tu es toujours là même si parfois je ne suis pas là,
Je suis tel un errant dans le désert, assoiffée, enivré de ton parfum,
Oh mon Bien Aimé permet moi de boire de ta coupe jusqu’à la lie et de ne plus jamais te quitter, Oh Seigneur Miséricordieux permet moi de rester auprès des Biens aimés de Dieu,
Et goûter à leurs enseignements afin d’humecter mes lèvres du nectar prophétique,
Le chemin est coloré, peuplé, il m’attire quand j’écoute mon cœur et m’effraye quand j’écoute l’écho de moi,
Oh mon Bien aimé, je t’aime et je désire être à tes côtés au bord du Bassin,
Comme le soleil devait briller en ta présence, comme les effluves de senteurs devaient imprégner l’air à ton passage, comme le sable devait garder la trace de ta sandale,
Oh mon Bien aimé comme j’aurai aimé être à tes côtés, rien que le temps d’un battement de cœur, pour que mon cœur s’arrête et ne vive que pour toi,
Oh mon Bien aimé, fais moi sentir que tu es là et que ton sourire apaise mes pas…